Les coûts cachés de l’illettrisme au travail
Oser en parler, agir, trouver ensemble des solutions adaptées : les coûts cachés de l’illettrisme au travail
160 000 personnes sont concernées par la problématique en région Provence, Alpes, Côte d’Azur : une personne sur dix est en grande difficulté avec l’écrit.
La moitié d’entre elles occupe un emploi. L’illettrisme concerne 6 % des salariés en France.
Nombre d’entreprises peinent à s’attaquer à cette problématique qui a cependant des incidences concrètes sur leur performance : elle est source de dysfonctionnements et de difficultés au travail, en particulier dans la maîtrise des outils numériques.
Les salariés en situation d’illettrisme exercent toutes sortes d’activités dans divers types d’entreprises.
On parle d’illettrisme chez des personnes qui, après avoir été scolarisées en langue française, n’ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l’écriture, du calcul pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante, ou qui ont perdu cette maîtrise des compétences de base.
L’illettrisme diffère donc de l’analphabétisme qui concerne des personnes qui n’ont jamais appris à lire, écrire, etc. ou de la mauvaise maîtrise de la langue française de personnes étrangères.
Bien qu’il concerne un nombre important de salariés, ce sujet reste tabou, et il est difficile de s’en emparer pour plusieurs raisons. Non seulement ces salariés tiennent souvent leur poste de travail sans difficulté depuis plusieurs années, mais encore ils expriment peu les obstacles et difficultés qu’ils rencontrent.
Pourtant, les situations d’illettrisme sont un vrai handicap pour les salariés, à toutes les étapes de leur vie professionnelle : même si leur emploi n’est pas un problème aujourd’hui, ils pourraient être particulièrement en difficulté en cas d’évolution de l’activité de l’entreprise, de modification du contenu ou de leur environnement de travail (changement de collègues, échanges par email avec la hiérarchie, mise en place d’une démarche qualité avec toute la place importante prise par la traçabilité, etc.) et pour se reconvertir ou trouver un nouvel emploi.
L’illettrisme est également un frein pour accéder à la formation professionnelle mais aussi pour connaître et faire respecter ses droits. Au quotidien, l’illettrisme génère du stress, la peur de se tromper mais aussi la crainte d’être « démasqué ».
Un diagnostic des coûts cachés induits par ces situations permet d’en évaluer l’impact, dans le but de favoriser la formation aux compétences de base des salariés concernés.
Au travail ces collaborateurs passent le plus souvent inaperçus, car ils ont développé des stratégies de contournement extrêmement puissantes.
Par ailleurs de nombreux dirigeants, responsables de ressources humaines sont en butte à des difficultés de formation ou de recrutement liées à de faibles compétences en lecture et en écriture et à l’illectronisme. Tous les secteurs d’activité sont touchés (Hôtellerie restauration, BTP, agroalimentaire services à la personne, agriculture, industrie,…), lors d’une étape cruciale de leur développement, dans une situation de crise, lors de l’introduction de nouveaux processus (le SAP en particulier), à l’occasion du développement de nouveaux projets, notamment de digitalisation que connaissent les entreprises :
Le CRIA PACA est la cheville ouvrière qui peut permettre de débloquer les situations ou aucune solution efficace n’existe (pré recrutement, préformations, évaluation et diagnostic, travail sur la motivation,…).
Nous venons à votre rencontre pour découvrir vos organisations, rencontrer vos collaborateurs, échanger et trouver les pistes de solutions les plus adaptés. Pas de modèle ou de solution standard, mais des grandes pistes de réflexion modulables selon vos besoins.
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